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pauvre qui aurait indispensablement lB0in du secours de son
alli& fournir аих frais de l'armement et surtout si elle
n'avait afsolument rien gagner la guerre qu'elle entrepren-
drait pur la d6fense de son alli6e. Mais lorsque les deux nations
qui s'allient sont deux nations puisantes рат leurs
naturelles, lorsqu'ils s'unissent wur combattr•e ип ennemi сот-
тип et qu'elles ont l'une et l'autre des avantages esp6rer de
la guerre, l'indemnit6 dont quastion se calcule alors sur d'autras
61ements, et l'amba.ssadeur de la R6publique doit traiter се pint
de manibre се чие la n—iation пе pnisse etre arretbe раг
la discussion de c,et article secondaire.
40. Engagement respectif.
Engagement re,slwctif de пе point faire de paix s6par6e et
de пе consentir аисипе proposition sans que les deux
n'ayent toute satisfaction cours de Vienne et de РС-
tersbourg et notamment que les posses.sions ottomanes пе soient
r6tab1ies sur le pied du trait6 de kainardji. Се п« que
nous n'esperions ртоситег des avantages plus solides аих Turcs;
mais des engagements ult6rieurs seraient pr6matur6s. Cepndant
ils peuvent 6tre assur6s que, nous пе n6gligerons rien lk)ur• faire
rentrer la Crim6e sous leur domination.
50. Libert6 de navigation.
Les Turcs l'ont accord6e аих Russes et аих Autrichiens. leurs
mortels ennemis; il serait 6tonnant qu'ils traitassent leur•s ami.s
avec plus de s6v6rit6 et nous croyons le traitb чие nous leur
prowsons trop avantageu.x роит еих рит qu'ils se r6fusent
cette marque de reconnaissance envers la R6publiqne. Cette соп-
dbscendence de leur ран convient d'ailleurs parfaitement leur
propre int6r6t, puisqu'en nous fournissant l'occasion de nous pro-
curer ипе connaissance plus d6tai116e et plus exacte de la Мет
Noire ils nous fournksent еп тёте temps les moyens de les se-
courir plus efficacement аи moment du besoin. Nous osons croire
d'ailleurs que les Russes seront beaucoup plus r6ser•v6s l'bgard
des 'l'urcs, lorsqu'ils verront le pavillon de la Rbpublique, fotter
librernent sur ces mers.