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nistbre ottoman sais appr6cier l'importance de ses liaisons avec
la France. citoyen S6monville mettra proft ces йетеимж
dispositions роит amener le Divan аих grandes mesuIk que son
int6r6t sollicite hautement. L'entrainer vers ces c'est
cnmbattre le scrupule qui lni reste encore sur la reconnaisance
de la R6publique. est naturel que cette reconnaisance se fase
par ипе puissance amie et qui, a116guer que sa position
g60graphique seule suTt роит la rendre plus indif6rente sur la
forme de notre gouvernement. Аи reste si le ottomu
croit avoir absolument besoin d'un exemple, [е citoyen Утоп-
ville citer pr6sent la R6publique de [е
Grand-J)uc de Toscane, le Roi de Naples, la R6publique de Ve-
nise, la Su\le et тёте la Suisse, car dans се dernier 6tat еп
particulier, la љти qui nous est favorable, est d6ji 6mis раг
le„s cantons de BAle, Zurich et surtout Вегпе, dont оп connait
l'infuence sur les autres. Аи surplus dans la n6gociation, dont
le citoyen de S6monville est charg6, la reconnaisance formelle
n'est pas le point qu'il faille traiter directement, саг si la Porte
uiopte nos mesures, cette reconnaissance еп est la suite пё-
cesaire.
L'e•ntiel est de d6terminer les Turcs la guerre et la
commencer sans d61ai. La port$ 0ttomane пе trouvera jamais
ип instant plus favorable r6parer ses pertes et mettre ип
frein l'ambition de la Russie et de deux grandes puisances
d'Allemagne. Le brigandage de ces trois cours fait tous les jours
des efrayants, et dont il parait que le ministbre turc
пе put plus rester spectateur tranqui]le, саг l'incendie s'appr(Ae
йе lui et, s'il пе cherche l'6teindre, lui-meme еп deviendrait
la fin
la victime. C'est sous ses уеих que se fait le nouveau
рагтаде de Pologne, qui d6cidera peut-&tre роит jamais du sort
contrCe malheureuse. Le citoyen Sdmonville connait tr•op
de cette
bien tous
les d6taiIs de cette usurpation malheureuse I»ur пе
раз la prCsenter sous Те jour le plus odieu.x et le plus allar-
tnant ропт l'Empire 0ttoman.
[е ministd•re turc у fasse [а plus grande attention et