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N6anmoins quelques s6nateurs out cru devoir mettre та

charge les sommes d6fraud6es раг Feldmann uns ратсе-

qu'ils diferent de l'opinion du Comit6 des Ministres qui,a те-

соппи la conduite que j'ai tenue lors de la r6vision de Мт. knia-

sewitsch 6tre dans la ligne du devoir; les autres parcequ'ils

supposent та responsabilit6 6tre ипе cons6queno forc6e, du

devoir imp0s6 аих gouverneurs civils de v6rifer ои de faire

v6rifer tous les mois et d'une manibre impr6vue les caisses

des tr6soreries du gouvernement.

Quant аи premier chef, је n'ai rien ajout,er та d6-

fense—la question те semble 6tre јидбе et р]асбе sous la да-

rantie de la d6cision souveraine, d'autant plus que la proc6dure

ult6rieure п'а fait ressortir аисип grief contre les mesures

que j'ai prises dans le temps. Аи reste, је suis loin de те-

douter ип ехатеп r6it6r6 de la question рат le Conseil de

l'Empire.

Mais quant аи second point, moins j'ai 6t6 тёте de

prouver que је n'ai rien n6glig6 de се qui 6tait dans mes

attributions, plus l'esprit de justice de votre excellence те

fait e#rer qu'elle voudra bien excuser ces lignes et prendre

connaissance de l'expos6 que j'ose lui soumettre.

А се sqiet j'ose encore prendre la libert6 d'ajouter се

qui est dit dans l'expos6 relativement аи second chef d'accusation:

а) Que l'organisation des chambres des fnances de 1816 et

des ordonnances post6rieures bornent la surveillance des gouver-

neurs civils, quant cette branche de l'administration, la

v6rifcation des sommes qui d'aprbs les livres, les journaux et

les rbgistres de la tr6sorerie doivent se trouver еп caisse

(S 160 de l'ordonnance de l'administration des gouvernements),

la r6vision des chambres des fnances n'6tant nullement de la

comp6tence des gouverneurs civils. Еп supposant тёте que

j'eusse 6t6 charg6 par ип ordre spbc.ial de cette op6ration, се

qui n6anmoins n'est pas le cas, le temps mat6riel m'ett manqu6

1) 1Ьиачей Курляндской (Середонина, П, 1, 106).