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те loin ои те perdra, veut aussi ипе explication. La

voici: 10 j'ai dit- et 6crit P6tersbourg се que је vous 6cris

ici; 20 j'avais l'ordre d'aller avec 8 ои 10.000 hommes que

је pouvais rassembler, porter la terreur dans les Balkans (il fal-

lait avant prendre .d'assaut trois ои quatre places fortes ой il

у avait dans chacune plus que j'avais) et faire la paix. C'6tait

efectivement bien facile. Је пе l'ai pas fait et пе pouvais le

fa(re, car j'aurais perdu mes 10.000 hommes et ouvert la Va-

lachie. J'ai refus6 net, еп donnant mes raisons. Је m'attendais

ип соир de foudre; j'ai requ du ministre de la guerre ипе

lettre aussi Hatteuse qu'honorable; il approuve

tout се que j'ai fait ici, et le plan de сатрадпе d6fensif que

j'ai propos6 et que koutouzow а adopt6 et suit dans tous les

points. Le ministre ajoute de la part de l'Empereur les -t6-

moignages les plus Hatteurs de satisfaction et d'estime. Cela est

tlts bon, car j'6tais inquiet; mais du reste, j'agirai toujours

сотте j'ai fait. Courage, zele et probit6, voila се qu'il faut.

Eais се que tu dois, arrive се дие роитта.

Ah! St. Nicolas! et ".vous, bons Espagnols, sauvez-nous! St.

Nicolas! arrivez encore sur ипе meule de pierre (faqon de voya-

дет tlts sfr et commode) et ouvrez-nous les уеих. Nous

avons 180.000 hommes еп Pologne, cela est vrai. Nous donne-

rons ипе bataille g6n6rale. Si nous la gagnons, vivat! Si nous

la perdons, point de r6serve. Et puis, deux arm6es. Qui

les commandera? Barclay, homme sage et bon calculateur, сот-

mandera l'une, fort bien; et l'autre? koutouzow est ici. Stein-

heil est еп Finlande! Nous avons Ьеаисоир de lieutenants дбпб-

raux passables, тёте bons (et j'ose те mettre du nombre),

mais ой sont nos g6n6raux еп chef? Нов St. Nicolas је п'еп

vois pas. Се bon St. Nicolas nous protege auprts de ces bons,

honn&tes et sages Autrichiens, qui ont la bont6 d'oublier nos

horreurs de 1809 et le bonheur de voir que notre chute еп-

traine ensuite la leur. Reste la morbleu! Disons-lui

aussi, que nous avons еи tort; rendons-lui la moiti6 de la Fin-

lande; promettons-lui la si nous sommes heureux, et

tAchons, qu'elle reste tranquille. Nous n'6tions pas assez grands;

il 6tait bien n6cessaire d'6tendre les bras de Torne{L Roustchouk!

0h! sottises! sottises! се n'est plus le temps ой оп les fait im-

pun6ment. Notre excellent maftre п'а qu'un d6faut, c'est de trop

se d6fer de lui et de пе pas sentir, qu'il vaut• mieux que сеих

qui le conseillent. П se laisse mener par ип mis6rable Roumian-

tzew, qui perdra la Russie. Voin assez de radotages, топ

СЕМЕЙСТВО РАЗУМОВСКИХЪ.—Т. У.

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