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Је [erai bruler рат [а main du bburreau cette tragbdie,
et le titre porte qu'elle а imprinW l'Acad6mie.
Vous ferez сотте il Vous plaira, Madame.—Ici fnit la соп-
versation. Elle se mit jouer, et moi aussi. Le vendredi
matin, топ secrbtaire vint те dire que le maftre de police
ayant demand6 notre librairie si севе trag6die se vendait,
le libraire lui r6pondit qu'il п'еп а еи jamais ип seul ехет-
plaire, mais qu'elle 6tait ins6r6e dans le 39 volume du
Th6atre Russe. Le maitre de police l'avait envoy6 те de-
mander la permission de l'extraire de се volume de tous
les exemplaires quoi је consentis. Le ma1tre de police de-
manda si nous n'aurions point de censeur. Mr. Чихачевъ r6—
pondit que поп, que је lui avais ordonn6 de lire cette
trag6die, mais qu'iI п'еп avait pas еи le temps. Le secr6taire
r6pondit аи contraire qu'il у avait ип censeur qui 6tait тт.
Котельниковъ qui l'on envoyait toujours, mais qu'une ре-
tite brochure сотте cela, apparement, сотте le dit тт. le
conseiller, la princesse а сги qu'il aurait le temps de la lire.
0r, il faut savoir се que i'ai appris depuis, que Чихачевъ
est parent de Княжнинъ, qu'un autre Чихачевъ, cousin du
mien, 6tait le tuteur des enfants de l'auteur et qui а vendu
cette trag6die се marchand—libraire, qu'il п'а pas obtenu la
permission de l'imprimer еп ville, parcequ'il у а еи ипе
pr6tention de la veuve sur cet ouvrage, qu'h la fn се tu—
teur Чихачевъ а termin6 l'afaire еп lui donnant par 6crit
ип t6moignage que lui tuteur роит Те profit de ces pupils
lui avait vendu l'ouvrage •de leur pbre. (J'ai su tout cela
le lendemain de SamoilofT). Aprbs се que j'appris du sec-
r6taire, ie те fs envoyer l'extrait des journaux touchant
les ordres que j'avais donn6s еп 6gard de l'impression des
diT6renLs ouvrages de particuliers durant le cours de cet
6t6, et il se trouva qu'au mois de Juin j'avais ordonn6e
d'imprimer cette tragbdie raison de tant раг feuille роит
le compte de Гпзуновъ; dans ип journal du mois de Juil-