— 265 —

mes hommages notre Empereur. C'est ипе chose parii-

tement impossible et contre les rbgles du service, qui 6xige

que chacun demeure son poste. D'ailleurs, d'aprbs la

dernibre r6partition que Sa Majest6 а faite et qui пе nous

est pas encore noLiH6e, il paroil чие је serai transf6r6

dans la division de Smolensk et que devenant chef du r6-

giment de Polotsk еп quartiers Polotsk, c'est lh que d6-

sormais је vbg6terai, jusqu'au mois de Septembre de l'an-

пье prochaine, tems auquel је prendrai топ сопдб absolu

pour aller те construire ипе cabane dans quelqu'une de mes

terres; роит le service iI п'а plus d'att.raits роит moi.

СИ dans la relraiLe que је compte de r6tablir mes afaires,

еп tachant de supporter le mieux qu'il те sera possible

l'amertume qu'il а p10 l'bternel de verser sur mes jours.

Је vous envoie le temoignage de noblesse роит еедяша

et l'assurance du mar6chal du gouyernemeni que le diplome

sera remis аи terme fx6; се dernier papier vous aurez la

bont6 de те le renvoyer, parceque је dois le rendre еп

reeevant le diplome.

Pardonnez-moi, та chbre mbre, le реи de lisibilit6 de

севе lettre; c'est que је те trouve dans ип aHaissement

parfait, moral et physique, et се misbrable papier est im-

bib6 de mes larmes. Que le Seigneur conserve vos jours,

qu'll vous les rende sereins et tranquilles, c'est la pribre

que (ait actuellement депоих yotre trbs respectueux Hls.

2.

kiow, се 10 Fevrier 1797.

Ма trbs chbre mbre.

Scheideman est enfn arriv6, et voLre lettre т'а ип реи

tranquillis6, саг тт. Laptef' 6tait arriv6 deux jours avant

lui et, пе voyant pas de lettre de votre ран, је les ai pas-

s6s dans des transes mortelles. J'ai bien envi6 се dernier:

il а еи le bonheur de vous ассотрадпег, et moi, Dieu sait,

quand j'aurai le bonheur de те jeter vos pieds. Је n'ai