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Du 10 Novem bre 1801. Woronowo.

Arriv6 Moscou, топ premier soin а 6t6 de courir chez

m-r votre frbre et de voir votre 61s. J'ai еи le bonheur de

l'embrasser, de те faire connaftre et, si је пе те trompe,

l'attachement que је vous porte а par16 еп та -faveur. J'ai

уп beaucoup votre fils, et tout се que је реих vous еп dire,

c'est чие c'est le modble des jeunes gens. Dieu veuille que

vos pr6ceptes et votre exemple germent dans ип coeur aussi

bien plac6 et bloignent de lui tout vice, dont il parait etre

exempt. J'attends que les chemins deviennent ип реи meil-

leurs, роит faire ип voyage dans la terre de m-r votre frbre.

Ј'еп suis оп пе. peut plus satisfait: il т'а accord6 la seule

chose que је pouvais d6sirer de lui—sa confiance.

Eloign6 du monde, que јо laisse son egitation et la fo-

lie qui le mattrise, је те retrouve dans cet endroit avec та

femme et mes enfans, qui те tiennent lieu de tout. Endurci

par l'exp6rience, топ int6Nt аи dehors пе se porte чие sur

tr&s реи d'individus, чие је r6vere et ch6ris. Heureusement

је les sais contens de leur sort actuel. Ма soci6t6 est реи

nombreuse, mais s0re, et chacun s'occupe de son devoir avec

zble. Моп tems se passe d'une uniforme: le matin,

је dirige mes afaires 6conomiques; nous d6jeunons 81/9 h.;

је reste avec та femme et mes enfans jusqu'i 10 h.; aprbs

је vais аи тапёде, ой је monte роит та sant6; de retour

midi, је lis; поив dtnons й deux heures; aprd•s је fais ип tour

de promenade pied; је rentre, је reste avec та femme; оп

prend le th6 а 6 heures; је vais r6gler les travaux роиг le

lendemain, је fais quelques parties de billard; оп soupe 9 h.,

et 11 tout le monde est couch6. Notre soci6t6 est сот-