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Du 23 A00t У. 8. Woronowo. (1803).
J'ai ипе grande obligation votre lettre du 12 Juillet, саг
elle а chass6 les id6es d6sagr6ableB que је commenqais
avoir, croyant quej'6tais oub116 de vous. Connaissant la tendre
amiti6 qui vous unit monsieur votre frbre, је congois fort•
bien que vous devez l'engager se d6mettre du fardeau de
ses afaires pour soigner sa sant6 et jouir encore ипе fois
du repos et de la tranquillit6, dont il est priv6 dans sa ро-
sition actuelle. Mais quend il пе sera plus dans les afaires,
qui les confiera-t-on? Qui pourra contenir l'6goIsme, la ra-
pacit6 et les sottises de la plupart des gens еп place? Nous
avons beaucoop de mauvaises tetes, de mauvais соеигв, et
pas ипе ате russe, grace notre 6ducation et la faqon
de penser du Је пе sais comment cela se fait, mais•
except6 les polissons et quelques pr6tendus philosophes, оп
пе rencontre que des m6contens. L'Empereur certainement
veut le bien; il les mellleures intentions du monde et п'а
рав fait ип seul malheureux jusqu'd pr6sent, mais des mil-
lions d'6tres patissentl Parce que l'injustice est devenue ипе
marchandise la port6e de chacun, que les places sont bri-
дабев еотте des brevets de fortune. Les Allemands ве sont
r6unis de nouveau еп corps. Les Martinistes, qui soufrent•
чи'оп les m6prise pourvu qu'on les laisse agir, ont reparu
et font beaucoup de pros61ytes. Notre jeunesse est pire que
la franqaise: оп n'ob6it et оп пе craint personne. 1l faut соп-
venir que роит etre habi116s й l'europ6enne, nous• sommes