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Du 23 Novembre 1803. Woronovo.

у а deux mois que је vous ai exp6di6 ипе grande lettre

qui contenait ипе r6ponse la v0tre, quelques d6tails sur

moi, et quelques уоеих роит votre retour еп Russie. Nous

attendons avec impatience l'arriv6e de monsieur votre frbre

Moscou; саг il parait, d'apr&s les nouvelles qui viennent

de P6tersbourg, et d'apRs ses propres intentions, qu'il пе

tardera pas й venir jouir du repos dans sa belle terre de Vo-

lodimer. Lorsque vous у serez, cela sera ип motif роит moi

d'y faire quelques courses de plus, et j'espbre чие nous nous

accorderons sur tout, й l'exception de quelques points sur la

politique. Је vais vous adresser ипе pribre quf, n'6tant d'au-

сипе cons6quence роит vous, vu la consid6ration dont vous

jouissez еп Angleterre, est de la plus grande importance pour

moi. Оссирб de топ 6tablissement bconomique, plus роит le

bien g6n6ral que роит le mien propre, је crois la circon-

stance actuelle tis favorable роит faire l'acquisition de

quelques brebis et moutons de la belle race anglaise. Је sais

parfaitement que l'exportation еп est s6vbrement d6fendue et

qu'il у а тёте peine de mort pour les contrevenans; mais

је sais d'autre part que tous les апв оп achbte еп petite

quantit6 des brebis et des moutons, que l'on fait passer sur

le continent. •Il vous serait trbs ais6 d'en avoir роит votre

compte. Mes pr6tentions se bornent 12 brebis et 4 тои-

tons. J'ai, parmi les Ecossais qui sont топ service, ип

homme trb3 entendu роит soigner le b6tail et, еп m61ant la

nouvelle гасе avec celle de SuUe dont j'ai plus de 1W pibces,

j'aurais ри obtenir, аи bout de quelques ann6es, les r6sul-