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Du 15 Janvier 1802. Woronowo.
Ayant 6t6 0blig6 de faire ипе course й Moscou, ј'у ai requ
votre derniere lettre, ассотрадпбе d'un mot de monsieut
votre Ггёге. Је vous avouerai яче j'avais grand hesoin de
retrouver dans vos disc.ours се ton qui p6n6trait toujours
топ Ате, et si jamais vous avez 6t6 injuste et s6v>re топ
6gard, c'est еп те reprochant та liaison avec К. Que fait
naissance dans notre pays? Qui s'occupe de celle de Mentzicow,
qui а 6t6 ingrat envers son M8ftre et envers le pays qui 1'н
comb16 de hienfaits? Pendant deux ans, j'ai сги чие К. 6tait
ип brave homme, attach6 son Maftre, сотте noi, par
reconnaissance; c'est avec lui que је parIais de ses фаге-
mens, de ses incons6quences, de ses ac.c&s d'humcur ....
Nous aimions le Maitre sindrement, moi еп homme d'hon-
neur, lui toujours еп valet. Quand j'ai vu que К. avait sec.ou6
јоид de la hiens6ance et de l'honnBtet6, et ипе fois соп-
vaincu que ses principes 6taient сеих d'un homme qui sac.ri-
fie tout й l'int6ret—je cessais поп seulement d'@tre li6 avec
lui, mais d'aller chez lui, de l'aborder тёте; et је fus Те seul.
Моп сопдб, le plus• grand bonheur qui pjt m'arriver, s'en
suivit de cette rupture. Mais il у а tant de choses й vous
raconter, que је remettrai cela jusqu'i votre arriv6e еп Rus-
sie et, si vous еп aurez envie, malgr6 1'horreur que j'ai роис
P6tersbourg et топ attachement la retraite ой је jouis
des bienfaits du Cr6ateur, ј'у viendrai, uniquement pour vous
yoir et роит vous prouver que, si l'on pense те reprocher