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Du 28 Avril. мовсои (1813).
Votre lettre, monsieur Те comte, т'а fait ип plaisir r6el.
Је croyais 0tre oubli6, et epr& dix ans de silence је re-
prends та plume, d'abord роит vous remercier de toutes les
marques d'amiti6 que vous те donnez, et m'entretenir avec
ип homme que је respecte depuis 25 ans et auquel j'ai И-
ch6 de donner des preuves de топ attachement. Је conqois
tr&s bien quelles inqui6tudes vous avez dQ etre livr6 lorsque
vous aviez appris les progrbs de l'ennemi et la prise de la
capitale. C'est li ой Providence semble avoir marqu6 le
tombeau de la puissance efrayante de cet homme-diable, qui
menaqait d'envahir le continent. Vous connaissez les op6ra-
tions militaires de cette сатрадпе m6morable, immortalis6e
раг des 6v6nemens, des fautes et des succbs incroyables. Во-
naparte, qui а pass6 pour le premier g6n6ral de се sibcle, а
perdu la tete, et entrafn6 vers Мовсои, il croyait у dicter
ои ипе paix honteuse pour notre Patrie, ои у consommer еп
entier sa ruine. Le Ciel а ordonn6 autrement. Son arm6e,
forte de 300 т. hommes, devait empecher la jonction de поз
deux arm6es et arriver deux jours avant sous les murs de
Smolensk. Davoust prend le corps de Raewsky роит l'arm6e
entibre, s'errete, h6site, demande du secours et laisse le tems
Bagration de gagner deux marches. Bonaparte eut l'air de
suspendre ses op6rations et resta dix jours dans l'inaction,
apru quoi il se pr6senta avec 210 т. hommes devant Smo•
lensk, qu'il attaque le 5 et le 6 d'Aont. Barclay lui abandonna
sagement la ville et se posta sur le grand chemin de Mos-
сои. Bonaparte le suivit et le pressa vivement jusqu'au 23,