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смуты гоаи•дш.
Је пе vous parle pas des troubles de la Hollande, fruitB
des liaisons intimes avec la France et de l'inRoence fran-
Q8ise, parce que, lisant toutes les d6pbches de тев confrbres,
vous verrez mieux dans се qu'6crit kolitshef се qui se passe
dans се malhereux pays. Оп а raison de dire que le mieux
est l'ennemi do bien: car les Provinces Unies 6taient trbs-
bien i1 у а 8 9 апд de cela, faisant tranquillement le
commerce. Les partisans de la France ont соттепсб leur
prbcher qu'elles peuvent etre mieux; elles ont еи la Htise
de croire й ces amis charitables du cabinet de Versailles, et
elles se trouvent plus mal чие jamais. Је crois que depuis
le cardinal de Granvella et le duc d'Alba, сев malheureuses
provinces n'ont jamais 6t6 dens ипе Bituation aussi d6plo-
rable; elles 6t8ient plus tranquilles et plus libres ипе fois
qu'elles chassbrent les Espagnols, malgr6 la guerre qui соп-
tinnait аи dehors, qu'h pr6sent que, sans ennemis, mais sous
la tutelle de la France, elles sont pr6tes s'entre-6gorger,
et que leur commerce est an6anti.
м.
Londru, те 20 (31) Juillet 1787.
La Hollande est dans ип 6tat de crise qui пе peut durer
et qui aurait d6jA 6t6 termin6, si le prince d'Orange avait ип
реи de tete et de r6solution. Ayant 4 provinces, les troupes
de la g6n6ralit6 et la justice de la cause роит lui, il laisse
6chapper l'occasion de mettre la raison la province de Hol-
lande, qui п'а ni troupes, ni argent: саг malgr6 toute l'au-
torit6 que le parti franqais а usurp6e dans cette province, il
n'ose pas mettre de nouveaux imp0ts, par la crainte d'un
soulbvement du peuple. Il пе peut pas тёте emprunter, уи
чие dans сев troubles cette administration forcen6e п'а pns
de cr6dit chez les capitalistes. Le discr6dit de cette province