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donn« sa voix, de sorte qu'un possesseur d'une grande terre,

Bi quelque faiblesse corporelle et physique пе lui а рав

permis de servir, mais qui а la t6te bien organis6e, пе peut

venir pour donner son avis et 61ire ses juges, tandis que son

domestique, qui est devenu offcier et qui par son ignorance,

provenue de son 6ducation, et раг d6faut de propri6t6 consi-

d6rable et souvent п'еп ayant апсипе, пе portera dans ces

aspemb16es ni lumibre, ni zble pour le bien du pays, dans

lequel il п'а аисипе propri6t6, ои si реи que rien. П valait

mieux donc appeler ces assemb16es, assemb16es omciers,

чие de •la noblesse de la province. Сотте dans tous les раув le

nombre des bourgeoiB et des paysans est celui des gentilB-

hommes, сотте 00 1, се n'est que• par l'opinion que

ceux-ei ве maintiennent dans leurs privi16ges et sont еп 6tat

de servir le thr0ne. Bien loin donc d'afaiblir leur consid6ra-

tfon, il fallait la maintenir et la renforcer, et пе раз l'avilir,

сотте оп l'a fait sans le vouloir.

Une autre source du m6pris qu'on а chez nous риг la

noblesse, m6pris qui va еп croissant, est cet abus de

regarder сотте поЫе, loi et tous ses descendants, tout

bourgeois ои раувап qui devient offcier. Vous savez qu'un

раувап, qoi а 6t6 valet de chambre de топ pbre, а 6t6 fait

0Tcier par le prince Galitzin. J'ai соппп ип laqaais de

8kawronsky qui, il у а treize ans, т'а servi еп Italie tible,

et trois aprbs је l'ai va offcier. Tolstoi а fait plus de ШЮ

61s de marchands bas-oTciers dans les gardes et leur

procur6 des places d'offciers dans les arm6es: les voili donc

tous et leur post6rit6, aussi que les Поварской et

leq Шереметевъ. Faut-il donc s'6tonner si la поЫевве russe

est m6pris6e еп Russie, et quel service la couronne peut at-

tendre d'elle dans ип сад de besoin?

Un autre та], qui еп d6rive, est de yoir la moiti6 de

l'arm6e infect6e par des offciers paysans, c'est que la bonne

noblesse et qui а ип реи de biens, se retire du service qu'on

avilit, ее dans lequel ils ont pour camarades des gens qui по

Bont рав faits pour l'@tre; сеих qui restent n'ayant рад plus