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Southampton, Ие 7 Septembre п. в. 1801.

Је crois qu'd l'heure qu'il est vous etes, ainsi qoe Michel.

entre P6tersbourg et Moscou • C'est pendant le chemin que

Michel verra la dif6rence du pays qu'il а quitt6 et celui qu'il

habite actuellement: les routes et les auberges la lui feronl

sentir.

Сотте il m'avait 6crit qu'il avait entendu que la conven-

tion qui а termin6 поз dif6rends avec l'Angleterre n'6tait pas

avantageuse la Russie, еп lui r6pondant sur cet article,

j'ai 6t6 entrafn6 й parler aussi sur le honteux trait6 si dom-

mageable la Russie, qu'on а ratifi6 Dieu sait pourquoi. Cela

т'а entrafnb dans ипе longue lettre que j'aurais ри m'6par-

gner, si vous aviez plus de loisir: саг vous lui auriez ар-

pris bien des choses sur les int6r6ts de sa Patrie, que је пе

suis еп 6tat de lui expliquer.

Tout се que је puis dire sur сэ sujet est que tant чие

l'Empereur travaillera t6te tete avec ses ministres et sur-

tout avec celui de l'int6rieur, c'est dire avec le procureur-

g6n6ral et le ministre des afaires 6tranOres, sans porter ces

afaires la discussion du Conseil, il sera toujours induit еп

erreur, et l'6tat еп soufrira. Је пе congois pas pourquoi l'Em-

pereur, qui пе veut que le bien de son pays, пе fait рад се

qui se fait dans tous les autres, ой tout est discut6 dans ип

conseil ои cabinet compos6 de 6, 7 ои 8 membres, ой tout

est examin6 avec Ла plus scrupuleuse attention et ой les af-

faires sont tellement examin6es que les membres, еп s'6clairant

les uns leS autres, 6clairent aussi le souverain et empechent

que les b6vues, l'ignorance et la pr6somption des gens сотте

le comte Panin et monsieur B6c16chow пе puissent devenir

dommageables l'6tat.

J'ai retrouv6 ип papier que је voulais vous envoyer de-

puis longtemps et qni vous prouvera que се monsieur Тош-

• ) Повадка въ Москву на П. Б.