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27.

Londres, le 2 Мам п. s. 1798.

J'ai requ, топ bon ami, vos deux lettres 6crites imm6dia-

tement aprds votre retour de chez та soeur. Је suis bien

aise que vous l'avez trouv6e assez bien de sant6; car је crai-

gnais чие ses chagrins пе l'ayent min6e et је suis bien aise

de savoir qu'elle est log6e tres-commod6ment et а ипе bien

belle сатрадпе роит r6sidence. Quant аих disparates de son

excessive 6conomie qui l'oblige des privations d'agr6ments

personnels et des g6n6rosit6s marqu6es envers les autres,

dont vous те citez les exemples, је п'еп suis pas 6tonn6:

ces caractbres пе sont pas rares, il у еп а beaucoup ici. Un

certain monsieur Eloyns, membre du Parlement, mort depuis

5 6 ans, avait ип bien dont le capit• passait 400 mille

livres sterling, n'ayant ni Гетте, ni enfants, пе d6pensait

pas 200 livres sterling роит lui-meme, n'avait qu'une ser-

vante, marchait pied et 6tait vetu mis6rablement, пе d6-

pensant pas ип shilling роит sa nourriture, et il а fait sou-

vent des traits de g6n6rosit6 qui lui cootaient 30 й 40 mille

livres sterling; il est mort enfn 70 ans, роит n'avoir pas

voulu d6penser quelques shillings аи m6decin; sa maladie

6tait gu6rissable, mais il fallait quelques remUes, et il пе

voulait раз les payer.

28.

Londres, 12 (23) Мао 1798.

Је vous remercie, топ ami, роит les vers de monsieur

Херасковъ que vous m'avez envoy6s. 11s sont assez m6diocres

et accusent la vieillesse de l'auteur; mais аи moins il faut

lui savoir gr6 de son attachement роит notre Souverain et

pour avoir fait mention de l'lmp6ratrice Elisabeth, qu'on а