ПОПОТИВОСТЬ МАТЕРИ.
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le comte Ivan Petrowitch faisait aussi de grands 610ges de
l'ordre que le prince avait introduit et dif6rentes op6rations
qu'il avait faites dans la division de Petite Russie dont il
а 6t6 commandant depuis plusieurs mois. Bref, је пе рои-
vai8 rien comprendre l'ignorance du ministre de la диет-
re sur la translation d'un g6n6ral d'une division ипе аи-
tre, et сотте Soltikow savait que је d6sirais que топ fls
soit plut6t avec Souworow qu'avec Ивань Петр. , et que се
n'6tait рад ип sujet еп faire ип secret, је пе pouvais соп-
cevoir pourquoi il те l'aurait cach6 quand c'6tait d6ji 8i
vieux que le rapport de Souworow еп 6tait de retour. Је
fs doncun efort, et j'allais hier la cour pour tirer аи
clair la chose. Soltikow те dit que la veille ип courrier
avait apport6 la nouvelle que топ fls avait poursuivi deux
jours des Polonais, qu'il avait parfaitement r6ussi dans son
exp6dition, que је пе devais рад еп parler, que l'on пе vou-
lait рад que сед afaires transpirent, que l'on les cache тё-
те Besborodko; mais qu'elle 6tait tru-contente de топ
fls et que, si оп пе faisait rien роит lui, que c'6tait seule-
ment parce que l'on voulait cacher les afaires de Pologne;
mais que c'6tait ип bon compte роит топ fls. Tout cela,
quoique consolant, n'6tait рад clair. conversation de
toilette fut аи sujet de топ mari: оп le regretta аи point
de pleurer, le plus ротреих 610ge еп fut fait et quatre r6-
v6rences те furent arrach6es. Nous dtnAmes l'Hermitage
cinq personnes, l'Imp6ratrice у compris; elle пе s'en alla
pas d'abord, mais ordonna du caf6 pour moi et l'attendit.
Cela те donna l'occasion, еп paraissant ignorer l'arriv6e du
courrier de la veille, de demander mr. Zoubow si је роит-
rais те natter de voir топ pas, dit-il, puis-
qu'il а la permission de venir ici?“—„Mais, dis-je, il est ет-
ploy6” . „П afni et trbs-bien. L'Imp6ratrice а ordonn6 аи c-te
Soltikow de le remercier et lui t6moigner sa satisfaction“
„Est-il chez Souworow, сотте оп le diten ville?“—„Oui, l'Im-
p6ratrice l'a ordonn6; car је savais, dit-il, par Ribas que
Souworow le souhaitait dans son corps. Је n'ai jamais dou-
И, ajouta-t-il, ni de sa capacit6, ni de sa bonne volont6“.
I.A fnit la conversation. Aujourd'hui j'ai su que Gribowsky
а cont6 que deux r6giment8, ci-devant polonais, ayant cor-