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ОтвИъ гра•а Вороицова.

Londres, le 19 (30) Janvier 1789.

Madame!

J'ai regu par ип expru de la part de monsieur kalitchew

de la Науе la lettre et le rescript dont Votre Majest6 Ут-

p6riale а daign6 m'honorer du 9 (20) X-bre. Аи то-

ment qu'elle те prescrivait ses volont€s, clle croyait, et

certainement avec raison, qu•elles m'arriveraient quand la

r6gence serait d6ji €tablie et qu'un nouveau аи-

raiL succ6d6 l'ancien. Mais, contre toute attente, 1'ё-

tablissement de cette тёдепсе а soufert tant de. d61ais ct

de chicanes du parti dominant dans les deux chambres, que

cette afaire n'est pas encore termin6e et пе le serait que

dans dix jours d'ici.

Quoique је n'ai jamais eus des liaisons intimes et parti-

avec m-r Fox, је n'ai jamais manqu6 de lui te;moi-

gner, toutes les fois que је l'ai rencontr6,' les attentions et

les pr€venances, qui sont ducs ип homme d'un aussi grand

g6nie et d'aussi grands talents, et de та part еп particu-

lier pour la profession qu'il а toujours fait, que l'Angleterre

devait conserver l'amiti6 de la Russie *). J'ai toujours

avec le duc de Porthland sur ип bon pied; роит се qui

est du duc de Devonshire, j'ai 6t6 plus familier avec lui

qu'avec les deux autres et је пе puis assez те louer des

amiti6s que lui et la duchesse m'ont constamment t6moi-

gn6s. Les deux dncs sont parents ct amis intimes, et tou.s

les deux tr&-intimement li6s avcc m-r Fox, qui est l'Ame

*) Фовсъ (1749—1806) въ то время ухе быль вваменитыиъ ораторомъ и

государствевнннъ чедов±вомъ, а не за дото до того вавимадъ н±сто и пер•

•aro виввстра.