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de l'opposition actuelle et sera le principal ressort qui ferw
mouvoir toute la machine de l'administation qui remplacem
celle de m-r Pitt. C'est lui qui gouverne tout le parti, qui
а dans les talents et le caractbre franc de cet homme pro-
digieux la confance la plus implicite.
Quoique malade depuis trois mois d'une Buxion de poit-
rine qui m'oblige garder la chambre, се n'est pas та та-
ladie qui те retenait d'ex6cutcr les ordres de та Souve-
raine; mais l'ambarras etait de пе pouvoir les remplir, sans
rendre mes d'autant plus publiques qu'on savait
que је пе sortais pas de la maison et que celles des deux
(lucs пе se de;semplissent jamais de monde et sont entou-
rees d'espions du ministbre encore actuel et de сеих de la
cabale prussienne. Le seul parti qui те restait 6tait de
tAcher de voir m-r Fox, qui lui-meme malade пе recevait
personne chez lui l'exception de ses plus intimes amis ев
пе sortant de chez lui que pour aller la Chambre des
Communes. Pouvant le voir plus facilement chez lui et
cacher avec plus de facilitb, тёте та propre maison,
та sortie, j'engageai ипе personne avec laquelle је suis
intimement' li6 et qui l'est 6galement avec le duc de De-
vonshire, de prier de та part се dernicr d'arranger
entrevue entre m-r Fox et moi, се qui fut fait le lende-
main, et Fox те donna rendez-vous chez lui ипе
heure qui m'6tait c0mmode sortir et d'arriver chez lui
sans etre vu de personne.
Il те recut avec toute la cordialit6 de son caract>re. Је
lui communiquai le contenu des ordres que Votre Majest6
Imp6riale т'а donn6s, et је lui ai тёте montr6 le passage
de la lettre franqaise, dans laquelle, parlant d'un
anglais patriotique, .elle cite nomm6ment m-r Fox et les
ducs de Portland et Devonshire. Il еп а 6t6 infniment Rattb
et те l'a t6moign6 par les expressions les plus reconnais—