260

de l'opposition actuelle et sera le principal ressort qui ferw

mouvoir toute la machine de l'administation qui remplacem

celle de m-r Pitt. C'est lui qui gouverne tout le parti, qui

а dans les talents et le caractbre franc de cet homme pro-

digieux la confance la plus implicite.

Quoique malade depuis trois mois d'une Buxion de poit-

rine qui m'oblige garder la chambre, се n'est pas та та-

ladie qui те retenait d'ex6cutcr les ordres de та Souve-

raine; mais l'ambarras etait de пе pouvoir les remplir, sans

rendre mes d'autant plus publiques qu'on savait

que је пе sortais pas de la maison et que celles des deux

(lucs пе se de;semplissent jamais de monde et sont entou-

rees d'espions du ministbre encore actuel et de сеих de la

cabale prussienne. Le seul parti qui те restait 6tait de

tAcher de voir m-r Fox, qui lui-meme malade пе recevait

personne chez lui l'exception de ses plus intimes amis ев

пе sortant de chez lui que pour aller la Chambre des

Communes. Pouvant le voir plus facilement chez lui et

cacher avec plus de facilitb, тёте та propre maison,

та sortie, j'engageai ипе personne avec laquelle је suis

intimement' li6 et qui l'est 6galement avec le duc de De-

vonshire, de prier de та part се dernicr d'arranger

entrevue entre m-r Fox et moi, се qui fut fait le lende-

main, et Fox те donna rendez-vous chez lui ипе

heure qui m'6tait c0mmode sortir et d'arriver chez lui

sans etre vu de personne.

Il те recut avec toute la cordialit6 de son caract>re. Је

lui communiquai le contenu des ordres que Votre Majest6

Imp6riale т'а donn6s, et је lui ai тёте montr6 le passage

de la lettre franqaise, dans laquelle, parlant d'un

anglais patriotique, .elle cite nomm6ment m-r Fox et les

ducs de Portland et Devonshire. Il еп а 6t6 infniment Rattb

et те l'a t6moign6 par les expressions les plus reconnais—