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santes. Puis il т'а ajout6 qu'il пе pouvait parler pr6sent

qu'en aveugle, пе connaissant nullement les engagements

que се pays а pris avec la cour de Prusse, qu'il croyait

cependant qu'on 6tait al16 au•dela des engagements qu'il

suppose exister; mais que dans quinze jours la тёдепсе 6tab-

lie et lui-mbme devenant secr6taire d'6tat pour les afaires

6trang>res,

il verra mieux ой еп sont les choses et те

communiquera alors се qu'il еп pense. Је lui ai fait le r6cit

de tout се qui s'est pass6 entre la Russie et l'Angleterre

depuis que је suis ici, de тёте que de tout се qui т'а

communiqu6 par le vice-chancelier de V. М. Imp6riale

relativement аих afaires de et се qui regarde la тё-

diation si oferte раг les cours (le Berlin et

de Londres, tandis que сед memes cours m6diatrices agis-

saient hostilement contrc la Russie сп Danemark. Је l'ai

pri6 de communiquer le tout аих deux ducs et de leurs dire

la confance qu'a У. М. Imp6riale dans leurs et

leur int6grit6. J'ai su depuis qu'ils ont 6t6 tru-Hatt6 de

cette communication.

Је dois ajouter У. М. Imp6riale que le duc de De-

vonshire пе veut аисипе place dans le futur, mais

lui donnera toujours tout son appui cause de ses quatre

amis qui auront la principale direction, c'est dire m-r

Fox, le due, de Porthland, le lord John Cavendish, qui sera

chancelier de l'6chiquier et lord Fitz-William, neveu et l'h6-

ritier dn feu marquis de Rokinham et qui sera, dit-on, pre-

tr•s-intimc-

mier lord d'amiraut6. Ces quatres personnes,

ment lit5es entre elles, sont 6galement attach{es аи duc de

Devonshire et пе font rien sans le lui communiquer.

Еп те mettant аих pieds de Votre Majest6 Imp6riale,

j'ai l'honneur d'btro le plus soumis de ses sujets.

S. с. Woronzow.