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faction mutuelle et que l'harmonie si longtemps interrompue

allait sans doute se rbtablir, enfn tant d'utres lieux сот-

muns, роит qu'il puisse se remettre, се qu'il ft la fn et

il те ft son tour beaucoup de complimens diplomatiques,

apru quoi nous nous .sommes s6par6s tru-a.micalement. Је

soutiens toujours dans le monde que la chose s'est termin€e

la satisfaction соттипе et l'honneur de toutes les puis-

sances. Cette afaire а ppurtant port€ ип grand соир la

r6putation de m-r Pitt, et il aura bien de mauvaise nuit

passer dans la session prochaine du Parlement.

M-r le baron de Nolken, ministre de Suue, m'ayant

abord6 hier, те demanda avec ип air inquiet pour quoi

notre escadre des est sortie de Cronstadt. «Parce

qu'6tant аттёе, lui r6pondis-je, il vaut mieux que les gens

mangent leurs provisions еп s'exercant qu'en restant а

l'ancre». — «Mais pourquoi avez. vous arm6»? — «Parce que

vous avez arm6 vous-m&me, et que quand les voisins sont

еп armes, la prudence exige qu'on fasse de

nous пе pensons pas vous attaquer».—«Je le crois bien,

nrais nous ayant dFji tromp6 ипе fois,

il est bon de se

fer plus sa force qu'i la bonne foi. Оп а la raison des

autres, et notre minist>re sera hautement condamnable si

l'avenir toutes les fois qu'on атте chez vous ип vaisseau

ои ипе оп n'armerait pas chez nous tout de suit.e

ип nombre triple: car vous savez, топ cher baron, que

nous еп avons les moyens». Apru cette Ctrange dialogue,

:идях de топ btonnement, quand il те dit: «Ecoutez, топ

il у а ип vrai тоуеп роит nous lier tout

cher comt( ,

jamais et n'avoir jamais de guerre. Vous avez ипе 6tendne

de pays si consid6rable qu'une Иедё1•е cession пе vous ferait

rien et nous arrangerait parfaitement; si votre соит voulait

nous c6dcr Friedrichsham, Wilmanstrand et Nyslot, jamais

la пе vous ferait plus la guerre». —«Vous etes bien