pas avoir sur le continent de l'Europe de puissance

ind6pendante de ses volont6s et qui puisse lui r6-

sister.

Si cette maudite guerre turque n'et)t pas еи lieu,

nous aurions 6pargnC de 300 millions de тои-

bles et, се qui est plus important nous aurions 6pargn6

plus de 100 mille hommes morts de maladie, et nous

aurions еи 60 mille c.ombattants de plus Friedland,

се qui aurait chang6 la tac,e des afaires et aurait

assurb le repos de la Russie et тёте de l•Europe.

koccupation de la Moldavie, outre qu•elle гепа notre

de се c0t6 plus expos6e militairement, plus

d6fendre qu'elle пе l'6tait auparavant, nous

plus qu'elle. пе peut donner de revenu, nous соп-

sommera beaucoup de топае par les muladies; car les

R usses meurent сотте des mouches dans се climat

si contraire la tempCrature laquelle ils sont ассон-

t,um6s.

Il те semble .qu'en rendant les provinces qu'on avait

conquises dans cette guerre, mais еп stipulant quelque

avantage роит les Serviens, оп fairait ипе paix ho-

norable.

La maison d'Autriche пе peut pas et пе doit рам

supporter patiemment que nous soyons maftres de. la

Moldavie. Pourquoi donc ameuter d'autres voisins

contre nous? Si, attaqu6s par Bonaparte, nous conti-

nuons ипе guerre d6fensive contre les Turcs, c'est аи

moins 60 mille hommes que nous nous 0tons volon-

tairement, et quand оп regarde l'btendue immense de

la ligne que nous avons d6fendre depuis la Baltique

аи Dniestr, 60 mille hommes et пп*те 100 mille de

plus de се que поид avons de. forces sur cette. ligne

пе seront jamais de trop.