116.
Получ. 10 1швн.
Londres, le 4 Mai п. 5. 1812.
Toutes les nouvelles du continent sont pleines de
pr6paratifs de guerre de la, part de Bonapurte роит
nous attaquer, et de notre part роит nous d6fendre
contre lui. D'aprbs се que је vois рат votre lettre et
celle de Longuinof, vous devez retourner la division
dans laquelle est votre rbgiment. et сотте cette, divi-
sion est dans [е corps commandb рат le prince Bagra-
tion, qui se trouve sur nos fronti&res de Pologne, vous
serez bientdt. si la guerre а lieu, епдадё dans des
af6ires contre les troupes francaises. се qui те met
dans des transes horribles, сат cette guerre sera autre
chose que сене des Turcs. Се. n•est pas que је crains
роит la Russie: elle n'est pas еп danger et peut se
tirer avec gloire, si оп пе sort pas de ses frontibres.
si оп se concentre, si оп n'est pas d6courao•6 рат
quelque revers et si, еп se retirant, оп continue la
диетсе pour attirer l'ennemi dans l'int6rieur du pays:
car c'est qu'6loign6 de ses d6p0ts, de ses сотти-
nications et manquant de tout, il faut qu'il succombe.
Је пе crains donc pas роит топ pays; mais је frissonne
l'id6e des batailles meurtribres auxquelles vous allez
@tre exposb, топ cher Michel, et се1а те. prive tout-
&fait du repos.
117.
Пшуч. З 1юля.
Londres, [е 5 Juin п. st. 1812.
J'esp6rais que Longuinof m'6crirait et m'enverrait de
vos lettres. La derni&re que j'ai еие de lui n'6tait que