plus чие les troupes qu'on donne Bernadotte, quand

тёте il serait de bonne foi notre ami et ennemi du

Corse, се que је пе crois pa.s du tout. Bonaparte est

trop habiIe роит s'inqui6ter de ces pr6tendues diversions,

qui пе le d6tourneront jamais de son principal objet,

qui est de nous battre sur notre territoire et de nous

forcer se soumettre toutes ses volont6s, nous

subjuguer enfn. ll sait que tous ces dbtachements

lointains seront abim6s et пе reviendront jamais chez

еих dbs qu'il est victorieux еп Russie. Il est trop sage

et trop expbrimentt; dans la guerre роит s'6parpiller et

s'afaiblir. Аи c,ontraire, il se concentre, il ramasse tout

се qu'il peut de forces pour porter les coups les plus

d6cisifs sur l'objet le plus d6cisif de la guerre. C'est

l'arm6e russe et la Russie qu'il veut vaincre et d6truire,

et s'il r6ussit, il est d6cid6ment le vrai souverain du

continent. L'Espagne тёте пе pourra plus r6sister.

Nous aurions l'im5ter et пе pas disperser nos forces.

Ces 40 mille hommes, qui mourront de faim, de misbre,

de maladies et рат les trahisons d'Ali-pacha, contre

qui les envoye-t-on? Contre 8 10 mille Francais,

dont l'existence n'influe еп rien sur le sort du theatre

de la guerre entre la Dvina, le Dniepr et la Volga.

Si, аи lieu de perdre sans raison, ои plutdt contre toute

raison, ces 40 mille hommes, ils Ctaient joints l'armbe

qui est еп Volhynie, elle serait assez forte pour chasser

les Autric.hiens, Saxons et Polonais; apr& quoi, еп

entrant elle-meme dans le pays ennemi, aller chasser

la dibte de Varsovie, longer la Vistule et (l6truire tous

les magasins du Corse, intercepter ses communications,

elle pourrait lui porter les coups les plus mortels et le

rbduire la n6cessitb absolue de se retirer de notre

territoire. Cette expbdition еп Dalmatie m'afflige dou-