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bien les choses et devinant les motifs secrets de се
qu'ils croyent bien voir, et tout cela avec ипе balour-
dise, ипе indiscr6tion et ипе ind6licatesse incroyable.
Aussi lord Pembroke, qui connaft le caractbre de ses
compatriotes, vous prie d'@tre trbs sur vos gardes quand
оп parle de politique еп votre pr6sence dans ипе сот-
pagnie ой il se trouve quelques Anglais. Il suflt que
vous ayez dit quelque chose dans le sens dans lequel
tout le monde parle de Talleyrand et que quelque
Anglais l'ait entendu, qui, apprenant quelques jours
aprbs que vous etes parti avant la посе du duc de
Berry,a d'abord cru faire ипе belle d6couverte еп соп-
jecturant que vous n'6tiez Paris que роит vous ати-
ser аих f@tes qui allaient etre donn6es suite de
cette посе, et que puisque vous ues parti subitement
sans les attendre, c'est ипе preuve чие vous etes parti
trbs-m6content de се que le grand-chambellan fera son
ces fdtes. Cela est trbs-probable pour des Ап-
glais qui se m@lent des afaires politiques, qui croyent
tout p6n6trer, qui font des journaux et qui publient
a.prbs des voyages; aussi rien de plus cr6dule, de plus
d6nub de sens соттип et de plus indiscret чие les
ouvrages que les voyageurs anglais publient depuis ипе
trentaine d'ann6es.
J'ai еи се matin chez moi ип certain Wichmann,
Livonien, (tabli Псковъ et qui fait le m6tier de соп-
tracteur роит l'arm6e russe, qu'il avait fournie de bot-
tes et de toile. Il т'а dit qu'il а pass6 quelque tems
МаиЬеиде. Сотте il пе т'а pas apport6 de lettres
de votre part, је lui еп tbmoignai та surprise; mais
il т'а dit qu'il пе comptait que d'aller Paris, quc
vous lui aviez donnb ипе lettre de recommandation
pour Pozzo-di-Borgo et que l'envie lui 6tait venue