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trouv6 la maison, ils ont laiss6 leurs cartes et les
livres. J'ai pass6 chez еих le тёте jour et les ayant
trouv6s tous trois, је suis rest6 quelque tems avec еих.
Се Mollini а l'air d'ure ип homme d'esprit; quant аих
deux jeunes gargons, сотте ils пе parlent pas le fran-
gais facilement et qu'ils ont l'air timide, је пе puis rien
dire sur еих except6 qu'ils пе ressemblent pas du tout
Miranda ni pour le teint, ni роит les traits.
234.
Получ. 16 (И) 1юла.
Londres, Vendredi, Juillet 1817.
Celui qui vous а envoy6 le livre sur Miranda s'appelle
Mollini. Il у avait trois grands libraires du тёте пот
Florence, Paris et Londres. J'ai соппи le рте-
mier, dont la boutique subsiste toujours et avec beau-
соир de r6putation. Сеих de Paris et • de Londres
n'existent plus. Се Mollini qui vous а envoy6 le livre.
est parent des autres du тёте пот, et је crois qu'il
est пё еп Angleterre. Il semble qu'il 6tait plut0t se-
cr6taire et ami de Miranda que son aide-de-camp; qu'il
l'a suivi par amitie3 et роит l'aider dans sa correspon-
dance, car c'est ип homme instruit et outre les clas-
siques, il sait bien le franeais, l'anglais, l'espagnol et
l'italien. Се n'est pas lui, је crois, qui а fait l'ouvrage
чие vous avez regu•, car се n'est ni la vie de Miranda,
ni son journal militaire: се n'est que sa justifcation
contre les accusations de Dumouriez et puis quelque
реи de choses sur son expbdition malheureuse еп Атб-
rique. От sa querelle avec Dumouriez n'est plus int6-
ressante, et il est prouv6 que Dumouriez est ип диеих
qui п'а ni foi, ni loi. Quant се qui regarde l'insur-