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Londres, le 14 Mai, avant minuit, 1818.

Је suis trbs-mortif6 d'avoir 6t6 malheureux avec le

duc de Wellington. Dans l'espace de 8 jours j'ai pass6

chez lui 5 fois, parmi lesquelles 2 fois aujourd'hui, се

matin 11 heures; il 6tait d6jii sorti cheval 10-

et оп те dit que је le trouverai probablement la

maison ver.s les 4. J'ai retourn6 4, et il 6tait rentr6

et sorti de nouveau. Сотте il у avait ипе 6norme

assemb16e се soir chez le duc et la duchesse de Glo-

cester, ой j'6tais invit6 et otl је пе serais pas •a116

(parce que је пе puis supporter les foules et la cha-

leur mbphitique d'un concours de 1500 personnes

toutes 6touf6es et еп transpiration, chacune avalant

la transpiration des autres), mais ј'у fus dans l'espoir

de, rencontrer votre illustre chef. Је suis a116 9

heures: il п'у avait pas 40 personnes, de manibre que

j'ai еи l'honneur d'@tre aperg,u et d'6tre trbs-bien resu•,

leurs altesses royales m'ont demand6 de vos пои-

velles, surtout la duchesse, сотте votre ancienne соп-

naissance. Elle т'а demand6 si, quand les troupes quit-

teront la France, vous пе viendriez pas еп Angleterre:

j'ai r6pondu que vous tAcherez d'obtenir la permission

de l'Empereur.

Је pouvais ипе demi-heure aprbs т'еп aller tran-

quillement, avant l'arriv6e de la foule: mais venu

uniquement роит avoir la satisfaction de rencontrer

votre chef, је suis rest6 роит l'attendre, d'autant plus

que lord Liverpool те dit qu'il partait demain matin

pour Cambray. Је те r6signai donc у rester dans

ипе foule croissante 11 heures et demie. А

fn, је n'ai ри у tenir davantage et је fus contraint de

т'еп aller.