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101.

S.-t P6tersbourg, le 12 тау У. s. 1801.

Је vons remercie de la lettre que vous m'avez fait l'amiti6

de m'6crire et de la promesse de т'еп procurer ипе phs

ample par m-r Michel. Nous l'attendons, le c-te Alexandre et

moi, avec la plus vive impatience. Nous nous voyons tous

les jours, et sans la ressource de la soci6t6 de m-r votre

frbre et n'ayant absolument rien faire, је serais mort d'ennuy.t

LEmperear continue toujours avoir les m6mes bont6s роит

moi. Је le vois plusieurs fois dans la semaine et aussi souvent

que је јиде convenable pour пе pas l'ennuyer aprbs ипе

application d'une dizaine d'heures par jour, que l'on а

cr6tion de lui prendre роит les atTaires grandes ои minutieuses.

П supporte tout cela avec ипе r6signation r6ellement аи-

dessus de son аде. Il convient que cela n'est pas bien amusant;

mais il dit que c'est son devoir et qu'il doit le remplir еп

sacrifiant tout се qui peut lui etre personnel. Ses vues sont

excellentes. Les mots de l'utilit6 publique, du bien de la

patie, sont sans cesse dans sa bouche parce qu'ils sont

depuis longtems empreints dans son соеиг; mais il n'est

malheurensement pas aussi bien second6 qu'il voudrait l'etre.

Personne пе s'entend ioi. Les gens qni ocoupent les premibres

р1бббГДТГе рёбХ m'exprimer ainsi, autant. de puissances

s6par6es. 0hacun travaille d'aprbs sa t6te et ses- vues, efil

пу а а-исип ensemble. De li ип d6cousu dans les dikentes

branches de l'administration; de lh beaucoup d'abus oontinuent

de se perp6tner. Le c-te de Panine т'а dit qn'on avait fait

ип plan pour notre systbme politique; mais j'ignore quel est

се systbme. J'ai trouv6 се ministre entibrement sur ип autre

pied avec moi qu'il п'а 6t6 avant топ d6part de Russie. Я

те montrait de la confiance, et nous 6tions еп g6n6ral assu