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amicalement ensemble. C'est aujourd'hui ипе froideur, ипе
mesure, qui iraient tout-au-plus vis-i-vis de quelqu'un que
l'on connaNrait й peine. Ј'аЈ fait toutes les avances possibles,
ои plut0t convenables; је l'ai fait sans аисип autre but чие
celui d'etre, jusqu'i ип certain point, rapproch6 avoc ип homme
auquel је rends la justice qui lui est due, mais il т'а tenu
rigueur, et је те suis arr6t6. Оп m'avait assur6 qu'il ш'еп
voulait de n'avoir pas accept6 la commission de Paris; је lui
ai dit mes raisons, et d'ailleurs l'Empereur 6tait satisfait чие је
voulasse rester ici. Оп т'а dit ensuite que Топ ше supposait
l'euie de те nicher dans le d6partement des aTaires btranOres.
Је те suis encore expliqub vis-i-yis le c-te Panine et је lui
ai d6clar6 que је п'еп avais jamais еи l'idbe, que је пе voulais
plus те m0ler de la diplomatie et que је pr6f6rerais ипе
place dans l'intbrieur. Tout cela ost exactement vrai; mais
l'on ше suppose peut-6tre .habile dans l'art d'intriguer, et c'est
taut pis pour сеих qui те jugent ainsi.
L'Empereur т'а dit, le premier јоит de топ arriv6e, et те
l'a r6p6t6 depuis, qu'il voulait m'enaploya• utilanent (се sont
ses propres expressions) et qu'il те donnerait ип des d6parte-
mens vacants de l'int6rieur. Је lui ai r6pondu que j'6tais pr0t
le servir du mieux de та capacit6 etavec tout le zble dont
је suis capable. Depuis la chose еп est rest6e li et n'ira реиЬ
6tre pas plus loin. Il faudrait solliciter, il faudrait се que
l'on appelle chez поив des protections, LE plus е1Псасе;
seraient celles de Pahlen, de B6kl60hov, de Trostchinsky, de
paaige, des Zoubov. Је connais assez les quatre premiers;
uis jugez vous-m6me, топ respectable аш, si j'irai supplier
quelque part que се soiL J'attendrai donc le couronnement,
parce que l'Empereur veut que је reste ici. J'irai ensuite й
Moscou, et quand la соит reviendra й Р—д, је tAcherai d'aller
й la сашрад»е, ayant pour се cas-li le projet de vivre еп
partie sur terres et ед partie dans les deux capitales.