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pour qudque tems entibrement passive. Је т'оссире tracer
quelques id6es snr nos aTaires politiques, que је pr6senterai
lEmpereur et que j'espbre poavoir vous envoyer par le pre-
mier conrrier. Deux objets peuyeit nous occuper beaucoup
dans се moment-ci: c'est l'arrangement des afaires de l'Empire
Germanique et celui d'un ordre de cboses 6tablir еп Italie.
Се dernier те paraft plus ais6 combiner, parce qa'il faudra
se contenter de се que les Francais voudront faire. Ils ont
d$ par leurs trait6s d6cid6 de tout, l'exception du sort
fxer аи roi de Sardaigne; or, •celui-ci devra se contenter de
се que Bonaparte lui adjugera. Quant аих indemnit6s еп
Allemagne, c'est ипе vraye mer boire, пп chaos, et nous у
avons pris ои trop ои trop реи de part. Је suis pltit0t pour
l'id6e que nous nous еп sommes trop m616s, mais j'espbre que
поиз aurons le bon esprit de tirer notre 6pingle du јеи.
C'est le parti le plus sage топ avis; car, пе nous le dis2
simulons pas, ponrrions-nous agir autrement tandis que поив
n'avons ni g6n6raux, ni 0Tciers, et чие tout а besoin d'6tT6
retonch6?
Le c-te de Iorkov nous 6crit que Talleyrand attend qne
nous nous expliquions sur les afaires dTtalie. Il те semble
que nous l'avons ddjh fait assez, et је proposerai qae l'on
fasse sonder аи contraire d'nne manibre plus pr6cise• quenes
peuvent 0tre les intentions du premier consul се sujeL Nous
avons, par exemple, toujours insist6 sur la restitution dn Pi6mont.
nous savons que la France veut le garder; mais que voudrait-
elle donner аи roi de Sardaigne, c'est се que nous ignorons;
or, qu'elle articnle!
Vous recevez aujourdbui ипе lettre dc lT,mperenr qui vous
fera assur6ment plaisir. Ле dois lui rendre la justice qu'il пе
s'y trouve ricn qu'il пе m'ait ordonnd et raisson6 lui-mems
jusqu'an топ cher comte. qu'il т'а express6ment dii (Tins6rer
dans sa lettre. Vos doutes que le c-te de Paninc ait ри пе pas