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Czarsko-S610, le 10 (21) aoat 1792.
J'ai regu avec bien du plaisir, monsieur le comte, la lettre
que vous avez bien voulu m'6crire le 16 (27) juillet. J'ai relu
daas elle анес la plus vive sensibilit6 toutes ces expressions qui
m'assarent de votre amiti6. Les bont6s que vous avez pour moi
пе s'eTaceront jamais de топ coeur.
Је reviens tout4-lbeure de la сатрадпе de m-r Iorkov, ой
j•ai dtn6 avec m-r votre frbre et топ oncle, qui sont retourn6s еп
ville, tandis que је suis venu pour faire топ service. J'ai
voulu le faire exprbs le plus souvent possible, апп d'6tre
тёте de vaquer mes afaires et encore plus d'6tre sous
les уеих de la famille lmp6riale. П а encore 6t6 question de
moi chez l'Imp6ratrice la semaine pass6e, mais elle п'а rien
d6cid6; j'espbre n6anmoins que cela пе trafnera pas et que
d'une manibre ои d'autre је serai sous реи еп 6tat de faire
ипе tourn6e dans mes terres, projet dont la prompte ex6cution
те tient d'autant plus coeur, que le mauvais tems, qui пе
nous quitte plus depnis ипе quinzaine, pourrait bien у mettre
de grands obstacles.
Il п'у а rien de nouveau ici; aucunes nouvelles de Pologne,
sinon que l'arm6e de la r6publique est rentr6e сотте par
le pass6 sous 1es ordres des hetmans, еп qualit6 desquels Ie
g6n6ral kocaR0BcRitt (qui а (t6 fait hetman) а pris le сот-
mandement. Le prince Poniatowsky, le g6n6ral Welhoursky,
aassi bien qu'environ deux cents omciers, ont donn6 leur
ddmission, et les denx premiers rentrent аи service d'Autriche.
Tout c.ela s'est fait le plns tranqnillement du monde, et l'on
Toit que les afaires approchent de leur fin.
Је voulais vous dcrire рат occasion le semaing pass6e, et
ј'еп al hien besoin: mais оп т'а assur6 qn'elle n'6tait pas