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S-t РДЕ8Ьоид, ie 7 (18) s.t. 1792.

Le capitaine Heiken т'а remis avant-hier, monsieur К: comte,

la lettre que vous avez bien voulu m'6crire. J'6tais pr6venu

de воп arriv6e par ипе autre lettre que Пиаген *) т'а fait

parvenir la veille. Recevez pour Типе et l'autre • mes plus

vifs remerctmens.

J'ai pr6sent6 m-r Heiken m-r Morkov ainsi qu'h тои

oncle, chez qui је l'ai тепё dtner aujourd'hui. Nous sommes

convenus, еп. cons6quence de l'int6r6t que vous paraissez

prendre аи sort de cet omcier, qu'il 6crirait ипе lettre

l'Imp6ratrice, dans laquelle il exposera le tems de son service

et ses droits ипе certaine r6compense. Cette lettre pourra

Btre pr6sent6e, аи moins се que l'on те prqmet, sans d6lai.

П, те l'enverra demain pour еп faire ипе traduction et роит

la remettre аи comte Bezborodko, qui aura aussi soin de le

faire pr6senter dimanche prochain la cour. Tout cela те

semble aller bon train; mais le mal est que ces messieurs

пе veuillent jamais entrer dans l'esprit de nos usages оц

reglemens, et пе jugent jamais de rien sans comparer tout

ее qui se pratique chez еих; је те flatte n6anmoins qu'il

obtiendra ипе, augmentation extraordinaire аих appointemens

que son гавд lui donne aujourd'hui.

Nous sommes ici dans ип тачие absolu de nouvelles

Rien de la Pologne, rien dans l'int6rieur; rien depuis quatre

cinq jours de la France. Оп s'impatiente de се que les

arm6es n'avancent pas dans се pays-li. Оп voudrait, et cer-

tainement avec raison, qu'elles fussent d6jh Paris. N-r krud-

*) Справ принца вняаи М. С. Воронцова.