— 66 —

si је remets d'an jour l'autre топ d6part, c'est cause de

la diTicult6 que l'on• а et qui doit vous 6tre si bien соппие,

de quitter ses parens et ses amis. Оп а beau dire, son pays

est toujours cher, et је пе parlerais pas vrai si је disais que

c'est sans regret que је т'еп s6pare. Le grand-duc т'а рег-

mis de venir lui faire та cour Gatchina, chose qu'il пе fait

pas volontiers. Је пе puis vous dire, monsieur le comte, avec

combien de bont6 il т'а traitb, ainsi que т-те la .grande-

duchesse, pendant les deux jours qu'il т'а fait rester севе

maison de сатрадпе. Les jeunes grands-ducs m'ont t6moign6

beaucoup de bienveillance, surtout l'afn6. Је suis c,harm6 d'avoir

pr6vu се que vous те conseillez dans votre lettre, de chercher

mbriter bont6s de la famille imp6riale; је puis dire que

ј'у ai assez bien r6ussi. Vous те parlez toujours de та place,

mais vous пе dites rien de се que vous еп pensez. Croyez-

vous que је puis т'у former pour les aTaires? La politique

turque n'est-elle pas excessivement born6et N'est elle pas assu-

jettie ип mode et des principes absolument dif6rents de

сеих qui se pratiquent ailleurs? Le s6jour de Constantinople

n'est-il pas priv6 des ressources qui sont n6cessaires pour пе

раз influer ddsavantageusement sur le caractbre d'un јеипе

homme? Toutes сев consid6rations donnent penser, et votre

avis li-dessus m'est indispensable.

L'Imp6ratrice а поттб hier le lieutenant-g6n6ral kOUbUSOV

(Михаил pour aller еп ambassade Constanti-

nople. Personne пе s'attendait ип pareil choix; car, quoique

homme d'esprit et bon g6n6ral. оп пе l'a jamais vu employer

dans аисипе araire politique.—Les deux princesses de Bade

sont attendues ici demain ои aprbs-demain. Vous savez sans

doute се que c'est que ces prinbesses. Оп parle beaucoup de

znarier l'atn6e аи grand—duc Alexandre.—Toute la d6l6gatiou

pqlonaise est assetnbl6b Elle aura dimauche son audienu

publique et fait aujourd'hui ses visites de c6r6monie аи vice-