pr. consul 6vita de mettre de l'importance иве ра-
reille conduite, parce que m-r de Morcof 6tait arriv6
depuis реи, et qu'il pouvait пе раз appr6cier encore
le terrain ой il se trouvait; mais aprbs dix-huit mois de
s6jour, pendant lequel m-r de MorcofT п'а теси person-
nellement que des t6moignages multipli6s de consid6-
ration et de bienveillance, sa conduite n'est ni plus
amicale ni plus discrbte; il prombne ses bavardages
dans tous les cercles de Paris et il les r6pand de та-
nibre que le pr. consul, пе pouvant manquer d'en etre
instruit, пе peut поп plus les tol6rer. Оп doit dire, il
est vrai, qu'il пе тбпаде pas davantage la conduite
de son propre gouvernement et la personne тёте de
S. М. П est le censeur perp6tuel de tout се que fait
l'•Empereur. Que n'a-t-il pas dit de l'ukase •de S М.
sur l'instruction publique, des encouragemens qu'elle а
donn6s l'afranchissement des paysans? La phrase
qu'il r6pbte sans cesse est celle-ci: „L'Empereur а sa
volont6; mais la nation russe а aussi la sienne“.
Dans les conjonctures actuelles, m-r de Morcof pr6—
sage chaque jour l'embrasement du continent, et l'on
пе peut pas avoir ипе conversation avec lui qu'on пе
soit dans le cas de la voir ои mal interpr6t6e ои тёте
envenim6e. Lord Withworth а 6t6 scandalis6 lui-m@me
de l'acharnement avec lequel m-r de Morcof poussait
la guerre, et tel fut son 6tonnement cet 6gard qu'il
alla trouver le citoyen Joseph Bonaparte, avec qui П
etait еп liaison, pour lui dire que m-r de Morcofjouait
ип r0le odieux. Le рт. consul а port6 la bonne foi
jusqu'& r6p6ter се propos m-r de Morcof. П faut
que се ministre ait vraiment ип caract&re malheureux,
aigri par la maladie, ои qu'il pousse jusqu'au fanatisme
la partialit6 роит l'Angleterre; mais s'il пе tenait