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n'ayent ри atteindre се but; mais j'ai du moins la
satisfaction de те dire que роит у parvenir је n'ai
rien n6glig6 de се que d6pendait de moi. C'6tait аих
deux gouvernemens prendre les d6cisions qui leur
convenaient le mieux, et ils те trouveront aussi
l'avenir toujours pr6t de leur rendre service et d'aider
leur r6conciliation.
Је n'ai ри, citoyen premier consul, apprendre qu'avec
peine et 6tonnement que le comte de Morcof n'avait
pas r6ussi d'acqu6rir votre confance, d'autant plus qne
је n'ai jamais apergu djns се ministre qu'une conduite
conforme ses instructions et fond6e sur sa propre соп-
viction que la Russie et la Frince 6taient 6galement
int6ress6es conserver entr'elles ип lien de bonne
harmonie et d'intelligence, tel qu'il doit subsister entre
deux pays 6galement puissants et du reste entibrement
ind6pendants l'un de l'autre. Quelque d'accord que soy-
ent deux semblables 6tats sur l'essentiel et sur leur int&
ret mutuel et permanent d'@tre bien ensemble, il n'est
pas possible qu'il пе se rencontre quelquefois entr'eux
ипе dif6rence d'opinions dans la manibre d'envisager
les 6v6nemenset que l'un des deux suive toujours indis-
tinctement les erremens et les impulsions de l'autre; ипе
concordance de sentimens, pouss6e се point, пе sau-
rait avoir lieu, quand il n'existe аисипе sup6riorit6 ni
d'une part ni de l'autre et lorsque d'aucun c0t6 оп пе
peut ni la pr6tendre ni l'accorder. Il n'est donc раз
surprenant que le c-te de Morcof ait tenu quelque-
fois ип langage dif6rent de celui du minist&re de la
r6publique et• que consid6rant les objets sous ип autre
point de vue, il l'ait ёпопсё сотте il convenait аи
repr6sentant d'un 6tat marquant еп Europe; si le g-l
H6douville se trouvait ici .dans le тёте cas, soyez