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et le d. Ellison sont deux Irlandais, vivant Berlin.

Le premier donne des leyons de langue anglaise la

reine, et се titre il а ип accbs journalier auprss de

leurs majest6s.

J'ai su hdirectement раг des avis de Mitau, que

notre g6n6ralissime у а pass6 dans ип 6tat de sant6

tellement mis6rable, qu'on пе croyait pas qu'il p0t аг-

river P6tersbourg. Les m6decins avaient exig6 de

lui de rester quatre jours Riga, роит reprendre ип

реи de forces.

СОРТ D'UNE LETRE DF BERESFORD DE BERLIN ADRESS6E

AU CIBCLE (Мс) ЕТ REMISE РАВ LE DOCTEUR ELLISON.

Berlin, le 14 nivOse аи VIII (4 janyier 1800).

Encourag6 par les amiti6s que j'ai reeues, tant de

votre ami S-te Croix, que de т. Lawth, et sur les in-

stances du capitaine Duroc, j'ai le plaisir de vous ап-

noncer que 3'ai сопипепсё dtablir ici et аит environs

апе soddte' роит la саше des 1югпте8 libra, que les loir

du 2ays пе difendent рад, et selon le plan ci—joint.

Ces nouveaux amis chercheront de tous leurs то-

yens se rendre utiles partout ой l'int6r6t se montre-

ra pour la f61icit6 de la R6publique Frangaise et la

prosp6rit6 de ses enfants. S-te Croix s'est donn6 la pei-

пе de pircourir ип реи mes relations (correspondan-

ces), 6tablies tant аи Nord que dans l'Ouest. Il т'еп

а t6moign6 sa satisfaction et т'а assur6 fortement

que vous seriez bien aise de correspondre directement

avec moi selon les moyens accoutum6s Chez vous.

Nous n'avons rien craindre ici, car nous vivons sous

des gouvernants naturellement bons, et ип 6tranger

peut у parler сотте il pense. Le maitre du canton