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te autre correspondance. Trois lignes de la part de
votre excellence snffsaient pour faire renaitre mes es-
p6rances et satisfaire toute топ ambition, et vous avez
daign6, monsieur l'ambassadeur, r6pondre еп d6tail
tous les articles de та lettre tardive avec ипе bont6
qui n'appartient qu'h vous et dont је suis profond&
ment p6n6tr6.
Ма. lettre аи comte Nicolas de Romanzow, dont j'ai
pris la libert6 d'envoyer copie votre excellence, est
rest6e се moment sans аисипЬ r6ponse. Mes
conventions avec lui depuis nos anciens trait6s 6taient
que,. lorsque је те trouvais dans le cas de faire
parvenir quelque chose sa connaissance, је lui 6cri-
rais, et que lui, еп еп prenant notice, пе те r6pondrait
pas; mais cette fois-ci је l'avais instamment pri6 de par-
ler de се qui venait de m'arriver m-r le grand-chan-
celier, et de те mander ensuite еп deux lignes ои
que топ afaire еп devait rester lh., ои bien qu'on еп
rendrait compte Sa Majest6 l'Empereur: parce .que
le retranchement que j'6prouve subsistant depuis
ип ап, sans que је т'еп sois dout6, је n'avais pas ип
instant perdre pour т'у r6duire de топ c6t6,
quelque prix que се f0t. N'en ayant pas regu signe de
vie, је те trouve dans la plus grande des perplexit6s
possibles. Jusqu'h се moment је n'ai ouvert ici la bou-
che qui que се soit de се qui m'arrive; mais si le
nouvel ordre de choses doit subsister, il sera incessam-
ment n6sessaire que је prenne ип parti violent, et que
је соире dans le•vif роит r6duire та d6pense Ма r6-
duction de mes moyens. Cela те serait ais6 s'il п'у
avait que moi; сат la d6pense qui• пе concerne que
moi, depuis dix ans, c'est dire depuis l'instant ой j'ai
6t6 vol6 et d6pouill6 еп France, sist r6duite rien,