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g6n6rosite; envers ипе famille qui а 6t6, depuis qu•el-

le existe, ип objet de sollicitude et de protection

роит notre inunortelle Imp6ratrice, et dont la d6tresse

pouvait lui faire ип titre auprbs de son auguste petit-

fils. $ai da aussi penser que par cet acte de g6n6ro-

sit6 exerc6 envers moi, Sa Majest6 Imp6riale voulait

r6parer еп partie l'atrocit6 du pillagb que је n'avais

6prouv6 еп France, аи m6pris du droit des gens, sous

la sauvegarde duquel ј'у avais exist6 pendant tout le

тёдпе de. Louis XVI, qu'h cause de l'attachement qu'on

те connaissait la personne et аи service de l'Im-

pbratrice.

Feue Sa Majest6 Imp6riale n'eut pas sit6t connais-

sance de се qui m'6tait arriv6, qu'elle se crut obligbe

ип dCdommagement. Elle те fit remettre d'abord vingt

mille roubles, еп те disant qu'il fallait avant tout

songer faire aller la marmite, et еп m'ajoutant que

dans le cours de l'ann6e је rec.evrais encore cinquante

mille roubles. Sa mort а pr6venu l'ex6cution de cet-

te promesse, mais је devais penser que le traitement

qui те fut accord6 et confrm6 aprbs та retraite du

poste de Hambourg, 6tait l'accomplissement de cette

grace, et је l'acceptai sans remords. Quant аих vingt

mille roubles regus, се qui т'еп restait aprbs avoir

рауё les dettes que j'avais faites роит la famille de

Bueil, depuis sa sortie de France еп 179'2 la

mort de sa bienfaitrice de glorieuse m6moire, fut еп-

tit>rement absorb6 рат топ btablissement аи poste de

Hambourg, qui 6tait devenu аи moment de та nomi-

nation le poste le plus cher de l'Europe, et ой се qui

revenait аих ministres роит leur 6tablissement dans

ип nouveau poste, pouvait bien etre regarde; сотте

ипе i•essource роит ип homme qui jouissait de tout