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се qu'il avait pr6c6demment acquis, mais devenait nul
роит celui qui le brigandage francais n'avnit laissei,
ni ип couvert, ni ипе serviette, ni ипе chemise, et qui,
retir6 Gotha depuis cet instant fatal, n'avait ри топ-
ter le petit r6duit dont il avait besoin роит lui et
роит cette famille 6galement d6pouil16e, que parce que
le duc avait daign6 lui faire fournir tous les meubles
n6cessaires son petit тёпаде.
J'ai cru, monsieur l'ambassadeur, cette apologie in-
dispensable роит que l'homme que j'honore le plus
n'imagine pas que j'aie ри jouir d'un traitement si соп-
sid6rable sans т'еп expliquer les raisons роит та
tranquillit6. L'arende qu'il а plu а Sa Majest6 Imp6•
riale de m'accorder l'ann6e dernibre еп Courlande pour
la famille de Bueil, peut la v6rit6 etre regard6e сот-
те ип d6dommagement de се que le cabinet т'а re-
tranch6 аи commencement de cette тёте аппёе, sans
т'еп faire part; mais j'avoue votre excellenoe que
је regardais cette grace сотте ипе portion sacr6e,
laquelle il пе m'6tait pas permis de toucher, et qui
devait etre plac6e et conserv6e toute enti&re роит cet-
te famille, роит s'en servir ип jour de ressource suf-
6sante lorsque cette grace viendrait cesser. Еп
touchant аи mois de juillet prochain les six mois de
cette arende, qui те seront pay6s par les possesseurs
actuels се que та joussance et celle de la
famille de Bueil соттепсе, је m'adresserai avec соп-
Папсе m-r Bonar, еп qualitb de prot6g6 de votre
excellence, et је suis sar d'avance чие ј'еп 6prouve-
rai tous les efets de cette protection.
Vous avez еи la bont6, monsieur l'ambassadeur, de
n'oublier аисип article de та pr6c6dente lettre indis-
crbte, et de parler т. le chancelier, тёте du d6-