du dans la nuit des tems), qui seul soumet les дои-

vern6s аи gouvernant et constitue ип corps politique.

D'aprbs tout cela et mille autres causes qui nous

entrafneraient trop loin, је r6sume еп disant qu'il пе

faut point compter sur la dur6e de la pr6tendue r6-

publique italienne, telle qu'elle est prdsent. Аи то-

ment de la disjonction de ses parties, quelle qu'en soit

l'6poque, il est naturel de croire que le Saint-Pbre пе

perdra point de vue les fleurons de sa tiare qui loi

btaient 6chapp6s. C'est plus d'un tiers de sa population

dont il est priv6, et l'esp6rance de ravoir ип jour ces

pays doit n6cessairement 6veiller son attention sur les

variations de chance que la crise actuelle pourra

senter.

Il r6sulte de cette position de choses, que dans le

moment pr6sent la cour de Rome doit nourrir plus

d'esp6rances que de craintes. Elle peut plus acqu6rir

que perdre. Еп revenant sur les pertes de la dernibre

guerre, elle gagnerait comparativement bien au-delh

de се qu'elle peut perdre encore, moins d'une tota-

le anihilation, се qui n'est point dans les probables.

L'encensoir pr6sent garantit le sceptre. Bien plus

heureuse que son voisin, le royaume de Naples, qui

pr6sente ипе plus grande proie la rapacit6 guerri&

re, Rome, рат sa modicit6 тёте, peut garder long-

tems иие assiette plus tranquille et, spectatrice des рте-

miers 6vbnements militaires, r6gler sur еих sa marche

future avec sagesse et sang-froid.

Les premiers succbs ои les premiers d6sastres des

Frangais еп Italie donneront la solution du problbme

int6ressant pour Rome et d6termineront si le Saint-

Pbre doit @tre plus souverain que pontife, ои vice-

versa.