soin. C'est еп d6veloppant dans cette partie l'utilit6

dont il peut etre, qu'il aura droit et trouvera des fa-

cilit6s pour obtenir се dont -il aura besoin dans la

seconde partie de sa mission, c'est dire l'ecclisiastique.

Еп se pr6tant de bonne Дтдсе et selon l'6quit6 аих

int6rets temporels du Saint-Pbre, le ministre de Russie

doit s'attendre ипе r6ciprocit6 de bienveillance et de

facilit6, dont les occasions seront plus frbquentes dans

la partie sacerdotale de sa mission. Il n'est pas dou-

tenx que le pontife пе reconnaisse les obligations que

le souverain peut avoir, et cela d'autant plus facile-

ment que la dif6rence de religion autorise еп plein

les t6moignages .de bonne intelligence qu•il est dans

le cas de vouloir donner et qui пе peuvent faire plan-

che роит аисипе autre puissance, dont la nature des

relations est tout-bfait diff6rente. Rien пе s'oppose

donc la parfaite bonne harmonie entre les deux cours

роит la partie politique.

Еп Mai 1803.

La partie ecclisiastique de la mission d'un ministre

de Russie Rome est plus d6licate que la partit ро-

litique, рат la raison qu'on а toujours plus beau јеи

quand оп ofre, que quand оп demande. Mais les cas

particuliers et 6pineux qui peuvent se pr6senter dans

cette partie s'allbgeront sensiblement рат l'6talage

ostensible de quelques principes g6n6raux, de quel-

ques maximes fondamentales sur lesquelles devra

bas6e l'instruction du ministre, et auxquelles il пе sera

pas indif6rent d'habituer le Saint-Sibge avant que de

les mettre еп pratique.

Dans les premibres discussions qui se pr6senteront

sur ces matibres, il faudra пе point fortement insister