sur la dif6rence qui doit se pr6senter naturellement
entre la question de droit et celle de fait. ll sera fort
incommode роит la suite si dbs le principe оп laisse
entrevoir ипе possibilit6 de plonger dans les subtilit6s
d'une controverse serr6e, trbs-familibre аих ergoteurs
des bancs еп cour de Rome, mais qu'il est trbs-impor-
tant de rejeter da.ns les modes de discussion qu'on
aura. Се langage devra etre absolument 6tranger аи
ministre, qui, se rabattant sur les convenances g6n6ra-
les des tems et des circonstances, pourra toujours
sans afectation 6viter ces points d61icats de droit са-
nonique еп pr6sentant des vues plus g6n6rales et plus
simples.
Les matibres• les plus fr6quentes qu'on aura dis-
cuter sont реи prbs:
1) Des prolongations ои des additions de pouvoirs
pour nos (5v@ques existants d6jh.
2-е) Des bulles de confrmation ои plut6t des рои-
voirs de sacrer et installer les ev@ques d6sign6s par
notre cour.
3-е) Des dispenses de mariage.
4-е) Des facilit6s de s6cularisation.
5-е) Des afaires d'int6rets p6cuniaires, роит l'exp6-
dition des bulles аих 6piscopats, ainsi qu'b la jouissan-
се et la r6signation des b6n6fces, pr6bendes, буё-
ch6s, cures, et autres biens eccl6siastiques.
Роит tous les cas ci-dessus nomm6s nous sentons
bien que le Saint,-Sibge пе saurait accorder des pouvoirs
g6n6raux et illimit6s. Il у а des cas r6serv6s dont la
d6cision пе saurait btre pr6vne avant le fait, ni r6solue
par personne d'autre que le Saint-Pbre lui-mdme.
Mais ces cas-li sont rares; et роит le courant des
afaires il пе doit pas etre. impossible d'obtenir de lui