peut-on laisser subsister, toutefois avec modifcation,
ипе partie de ces droits, et пе les point annuler to-
talement.
L'exp6dition des bulles n6cessite Rome quel-
ques frais de bureau, qu'il те parait naturel et
juste de faire supporter celui qui jouit de се
travail. Une retenue l6gbre f6ite аи moment qu'un
pr6bendier ои benbficier saisit ип b6n6fce, doit lui
реи sensible, tandis que la privation de la totalit6
de се droit sera trbs-on6reuse Rome, et ouvrira la
porte ипе multitude d'inconvbnient.s pour Rome.
sans etre d'aucune utilit6 r6elle pour notre cour.
Si nous insistons et obtenons l'ewpiAlition gratis des
bulles роит notre clerg6 romain, il n'est pas douteux
que les principes e;conomiques de la соит de Berlin
пе la portent exiger la тёте faveur роит le clergd
catholique de la partie polonaise qui lui -est 6chue. Le
clerg6 polonais de la partie autrichienne voudra jouir
des mOmes indetnnit6s, et de proche еп proche la соит
de .Rome, perdra beaucoup, tandis que nous aurons
obtenu реи, et dans cette acception nous aurons tra-
vail16 plus роит d'autres que роит nous-memes.
Је crois donc que sur cette matibre il sera n6ces-
saire d'6tablir des r&gles fxes sur les r6tributions de
Rome, et les modifer convenablement; mais пе point
parler de les annuler tout-h-fait. Cette matibre sera
donc l'objet d'un travail particulier, qtfil пе faut point
presser, et qui, m0rement r6fl6chi, coupera court аих
vexations possibles de Rome d'une pa.rt. et аих infrac-
tions r6it6r6es des ecclbsiast,iques insubordonnbs.
Pour terminer, il пе sera pas inutile de consigner ici
ипе observation fond6e stu• l'exp6rience du pass6.
Nous n'avons еп Russie de c,lerg6 catholique que се
qui nous еп est bchu de la ci-devant Pologne, quelques