Le ministre de Russie auprbs du Saint-Sibge devra

principalement observer ces fluctuations. Son s6jour

Rome 6tant ип t6moignage authentique de la bien-

veillance de sa cour роит celle de. Rome et de la

chrbtientb еп g6n6ral, il pourra, suivant le besoin du

moment, intervenir рат voie de repr6sentation et sui-

vant les formes diplomatiques auprbs des agens des

autres puissances, l'efTet de mdnager et entretenir

la tranquillitt; (lu et les relations d'amiti6

entre les deux cours. L'ofTre de ses bons

сотте de ses mesures conciliatoires,

si le cas

le requiert, doit d'autant plus 0tre utile et agr6-

able, que sa cour, trop (5loign6e, trop puissante

et d'une religion diflirente. пе peut sous аисип

pr6texte avoic des vues d'int6rOt direct роит diriger

ses d6marches ои ses relations. Absolument 6tranger

cette foule de petits int6rOts du moment, que les

btats voisins ои catholiques peuvent avoir, le ministre

de la cour de Russie, fort de sa neutralit6 naturelle, de

la rectitude et de la puret6 de ses vues, пе peut еп

аисипе faqon donner le moindre ombra.ge аи S-t-Sib-

ое, ni аих ministres des autres puissances Rome,

et par тёте. peut servir de point de ralliement dans

des discussions ой d'autres agens pourraient пе point

apporter la тёте impartialitb. ои du moins pr6senter

des prbtextes de soupcon la malveillance des esprits

inquiets, dont fourmille le tems de crise сотте l'actuel.

Voilh реи prbs les fondemens sur lesquels ип

ministre de Russie Rome doit 6tablir la nature de

ses relations роит la partie plitique. Cette partie de

sa mission est celle justement qui sera plus utile

la соит prbs de laquelle il r6side. Се sera donc sur

cell• qu'il doit 6tablir la сопаапсе dont il aura be-