(1819).
Vous sgachant Paris, аи milieu de la јоуе, des
f6tes et de votre nouvelle fgmille, j'ai retenu
votre retour еп Angleterre l'expression de la јоуе que
т'а caus6e votre lettre •qui m'annongoit le prochain
maNage de cet excellent comte Michel, qui, топ
grand regret, toujours оссирб d6truire du monde,
avait tard6 trop longtems еп procr6er. Si son choix
а 6t6 tardif, il еп а 6t6 d'autant plus solide et d'autant
plus certain de tout le bonheur auquel les deux famil-
les ont droit de s'attendre. Је suis depuis quelque tems
sujet des accidents trbs-doulourenx que m'attirent
surtout les secousses de la voiture, si bien que ј'ау
рауб dernibrement de cinq jours de vives soufrances
ип trajet de trois verstes, et qu'il faut que је renonce
absolument mes courses accou.tum6es la capitale.
Ainsi, octogbnaire, avec та femme qui n'est та са-
dette que de dix ans, 6tablis agr6ablement, il est vrai,
mais dans ип pays aussi st6rile d'hommes que de
plantes, nous n'avons de tous nos enfants autour de
nous que les tombeaux de deux petits-fls qui пе sont
venus auprbs de nous que pour nous quitter pour tou-
jours. Vous, топ cher seigneur, еп vous sbparant de
vos nouveaux mari6s, vous rest6s аи moins аи milieu
des descendants de votre excellente flle et de leur
pbre et mbre. Bien loin de vous envier се bonheur,.
l'id6e d6licieuse que nous nous еп faisons entre роит
beaucoup dans nos moybns de consolation.