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s.

S-t PCtersbourg, се З (15) jnin 1803.

J'ose те flatter que votre excellence пе т'еп vou—

dra pas si је пе lui ai pas аппопсб le premier топ

arriv6e dans cette ville; mais j'aurois moi-m@me des

reproches те faire si је laissois passer се jour de

courrier sans vous remercier vivement des momens de

bonheur inexprimable que те proc.ure та r6union

avec mes chers parens, et que је dois principalement

аих bontbs de votre excellence.

Vous aurez seu, monsieur le comte, que c'est

Zarsko-S6lo que j'ai еи l'honneur de remettre mes

d6p@ches monseigneur le chancelier. Је пе saurois

пе pas parler avec sensibilit6 votre excellence de la

manibre infmiment flatteuse et, si j'osois dire, amicale

dont monseigneur le chancelier а daign6 те recevoir,

et се qui те prouve particulibrement la bienveillance

et l'int6r6t dont il m'honore, est qu'il а bien voulu

m'annoncer qu'& notre retour de la сатрадпе il т'ет-

ploieroit le reste du tems de топ сопдб dans sa chan-

cellerie, айп que је puisse voir еп entier le tableau des

afaires.

Оотте mademoiselle la comtesse d6sire, ainsi que

vous le savez vous-meme, monsieur le comte, que је

lui parle de monsieur [е comte Michel, j'aurai l'hon-

neur de lv; adresser ипе lettre [е jour de poste pro-

chain; mais је пе saurois пе pas observ6r d6jb ici que,

је lui trouve l'air de la sant6 тёте. Il а beaucoup

grandi depuis que је l'ai vu, et surtout је lui trouve

infniment plus d'embonpoint. Аи reste је пе le trouve

рав chang6 du tout: il est toujours le тёте bon et