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8.
Londres, се 16 oct. 1801.
Le paquet que votre excellence т'а fait l'honneur de
m'adresser hier m'est parvenu exactement се matin.
Ayant ип petit mal de gorge роит lequel mons. Chilver
т'а d6fendu de sortir pendant deux ои trois jours, је те
suis adress6 par 6crit m-r Hammond еп lui communi-
quant l'extrait de la lettre Це votre excellence. Il т'а
6crit еп r6ponse ип billet fort obligeant, еп те priant de
vous informer de sa part que les bruits qu'on а r6pandus
аи sujet du d6sarmement sont entibrement faux; que
jusqu'h pr6sent оп п'а d6sarm6 que six vaisseaux de
ligne, qui 6toient d6labr6s аи point d'exiger ипе r6para-
tion totale; que le dessein du gouvernement britannique
est de disposer sa flotte pendant .les n6gocia.tions de la
paix d6fnitive de manibre pouvoir, еп cas de rupture,
la faire agir sans d6lai sur tous les points ой il sera пё-
cessaire. Il т'а marqu6 еп тёте tems que le d6part du
marquis Cornwallis n'est pas encore 6х6. Је те suis
6galement adress6 myl. Hervey роис le supplier de те
marquer s'il у avoit des nouvelles, et il а bien voulu
те r6pondre qu'il п'у еп avoit pas.
Је пе manquerai pas, monsieur le comte, d'exp6dier
la lettre de votre excellence sans l'ins6rer dans топ
paquet аи comte de Panine. J'ai fait pr6venir Martel de
se tenir pr@t partir lundi matin.
Р. S. Аи moment que j'allois exp6dier la pr6sente
ainsi que та d6peche аи comte de Panine, оп т'а remis
la r6ponse oficielle de myl. Hawkesbury la lectre que
votre excellence lui avoit 6crite la r6quisition de m-r
le comte de Wedel. Је n'ai еи que le tems d'en tirer