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Londres, се 24 octobre 1805.
Le pressentiment que j'ai еи sur la bonne qualite'
de la malle de Hambourg qui 6tait due hier, s'est соп-
frm6 еп entier. Le јеипе Jackson, frbre du ministre,
est arriv6 avec la nouvelle que la Prusse est tout-&-
fait dispos6e se joindre аих alli6s; enfn оп 6tait
Berlin ёп pleine n6gociation sur cet objet, et m-r Ј. а
envoy6 son frbre роит demander toutes les autorisa-
tions n6cessaires. Il est question de 150 т. Prussiens.
Les subsides пе commenceraient qu'au mois de јап—
vier, et роит le moment il пе s'agit que de premibre
mise еп сатрадпе. La d6faite des Autrichiens п'а fait
que confrmer le roi de Prusse dans sa r6solution de
faire la guerre. Оп а аппопсб Duroc, qui 6tait еп—
соте Berlin, que toutes les relations entre la Prusse
et la France avaient cess6 d'exister. Le cabinet de
Berlin а entendre de la part de Bonaparte, pour
toute justijcat.ion, que la Prusse а di .s'a,ttendre се
passage par le territoire d'Anspach! L'arriv6e de ту-
lord Harrowby Berlin viendra justement propos.
Ils partiront d'ici dimanche ои lundi; mais сотте ils
пе s'embarqueront que mardi, votre paquet viendra
toujours tems. J'ai vu аи Bureau le јеипе Jackson,
que је connais; il т'а dit que l'Empereur 6tait Рои-
lawy.
M-r Hammond т'а charg6 de vous assurer qu'il п'у
а rien de vrai la nouvelle еп question, qui, il n'i-
gnore pas, а couru, mais qui а pris naissance dans l'op-
position тёте. П п'а pas demand6 се qui s'est pass6
Weymouth, mais il sait positivement que m-r P(itt)