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Londres,• се 30 octobre
Le malheureux vent d'est nous а атепб ici tous les
paquebots, et nous sommes nous morfondre dans
l'absence des malles de Hambourg, n'entendant parler
рат la voie de France que de l'an6antissement de l'arm6e
autrichienne *). Aprbs tout il faut cependant qne cette
dernibre ait beaucoup soufert, et le moins que le roi
de Prusse pot faire dans се moment, serait d'envoyer
de son propre mouvement ипе grande arm6e аи secours
des Autrichiens! Mais malheureusement les koekeritz
et les Lombard ont tant d'innuence que, malgr6 le
souflet qu'on avait recu de Bonaparte, оп paraissait
ind6cis encore le 16. Voilb се que m-r d'Ompteda mar-
que аи c-te de Munster dans ипе lettre particulibre.
Pourvu que mylord Harrowby пе soit pas retenu par
les vents contraires! Еп attendant il faut se reposer
sur tout се que l'Empereur fera op6rer Berlin.
Le сар. Greig те mande qu'ils sont fort occup6s
(tout еп suivant de grands dfners dont оп les r6gale
presque •haque jour) transporter les canons terre
par 40 50 роит у fxer les batteries, ainsi qu'b mettre
bord toutes les provisions, et que le gouvernement
leur pr6te toutes les facilit6s possibles. L'un des bricks
que m-r Greig а achet6s s'6tant trouv6 dans les Lon-
don-docks, оп а envoy6 ici par terre de nos oficiers
et matelots pour prendre possession de се brick et
l'emmener Portsmouth. Ces oficiers arrivbrent ici
avant-hier et se sont rendus leur devoir. La flotte
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