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respecte rien et п'а rien de sacr6, trafnant sa suite

ипе g6n6ration entibre de l'Europe et la r6volution, est

ип ennemi aussi puissant, qu'il est destructeur et ter-

rible, mais pas invincible; et j'espbre que la Russie le

lui prouvera. La guerre d6fensive 6tait donc la seule qui

convenait la Russie; mais il пе fallait pas la pousser

ее point ой elle а 6t6 pouss6e jusqu'b pr6sbnt. Sans

соир f6rir, В. est еп possession jusqu'h la Dvina et

тёте jusqu'au Dniepre; il est 350 verstes de Moscou,

et qui peut pr6voir l'issue d'une bataille g6n6rale? Оп

s'est tromp6 chez nous, се qu'il paraft, par l'exemple

de l'Espagne et du Portugal, et l'on п'а раз consid6r6

assez que la Pologne n'est ni l'une ni l'autre. Elle п'а

ni gorges ni montagnes inaccessibles, et ses vils habi•

tants, 6trangers аи patriotisme сотте tout sentiment

noble et g6n6reux, n'iront d6truire ni leurs habitations,

ni leurs greniers ои meubles, роит que l'ennemi п'еп

proflte; ils n'iront pas поп plus, сотте les Espagnols

et les Portugais, qui s'immortalisbrent pour toujours, les

armes la main, r6sister l'envahissement des Franyais:

аи contraire ils attendent В. сотте Messie et lib6ra-

teur, venant pour r6tablir l'ancien royaume de Pologne

et rendre le пот cette race indigne de porter le

пот de nation; car је considbre les Polonais encore

plus mCprisables que les Franyais, n'ayant jamais ри se

maintenir сотте nation et пе voulant s'attacher поп

plus аисип souverain 6tranger, toujours port6s

l'anarchie, аи d6sordre, la trahison. Ainsi la

question devient bien s6rieuse, et il est impossib-

le d'en pr6voir les suites. Bonaparte, еп attendant

que поид nous retirons, cr6e ип royaume, qui sera Пб-

cessairement lui; or, il est bien plus difEcile de chas-

ser l'ennemi de chez lui, que de le vaincpe. Је пе