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St.-P6tersbourg, le 28 1812.
Avant-hiefje n'ai pas manqu6, dans le cours de топ
audienee auprbs de S. М. l'Imp6ratrice, de lui lire le
passage la lettre de votre excellekce, qui exprime
sa reconnaissance роит le souvenir de S. М. Elle l'a
6cout6 avec Беаисоир de sensibilitb et т'а arr6t6 ces
mots: „c'est vraiment ип excbs de bont6 de sa ран
que de s'6tre ressouvenu de moi“, еп те disant: „c•est
parfaitement naturel de se rappeler d'une personne
qu'on пе peut. пе pas estimer ипе fois qu'on l'a vue
et que је d6sirerais revoir encore“. Се sont les propres
expressions de S. М.; j'ose тёте assurer que се sont
ses sentiments: car elle пе dit jamais quelque chose
de trop, mais се qu'elle sent dans son coeur.
Mylord Cathcart т'а reyu avec infmiment de bont6
et de politesse; је пе puis pas vous exprimer, monsieur
le comte, combien је vous suis reconnaissant pour cette
connaissance, qui те flatte autant qu'elle m'honore.
J'avais cru aller аи devant de lui, ayant appris du
chev-r Wilson, qu'il voulait те rendre les lettres еп
mains propres, et је те suis rendu chez lui hier; j'ai
trouv6 cependant qu'il avait еи la complaisance de
passer chez moi еп ville la veille, mais п'а point lais-
s6 les lettres, et j'6tais enchant6 de les recevoir per-
sonnellement.
П т'а promis de se charger de mes lettres pour
votre excellence, toutes les fois qu'il у аита des осса-
sions. Hier il а еи ses audiences. Је suis sar qu'il
r6ussira ici parfaitement, car il а tout се qu'il faut
pour cela, commencer par la r6putation et la соп-